Avant son départ, on a posé 3 questions à Jean-Michel Crompin

Directeur opérationnel du Carnot Icéel pendant 13 ans, Jean-Michel Crompin s’en va pour de nouvelles aventures. Son départ est prévu à la fin du mois de septembre, il prendra ses nouvelles fonctions à la DRARI Grand Est en octobre.

A ton arrivée en 2008, le programme Carnot venait juste d’être lancé. Qu’est ce qui t’a poussé à t’engager dans ce programme et notamment au niveau du Carnot Icéel à ce moment-là ?

Les expériences professionnelles antérieures à mon arrivée dans le Carnot Icéel m’ont permis d’évoluer dans la recherche académique, dans la R&D en milieu industriel puis dans le transfert de technologie. Avoir la possibilité de faire dialoguer ces différents univers grâce à la dynamique Carnot a été l’élément déclencheur de mon entrée dans ce programme que je trouvais (et que je trouve encore !) prometteur et porteur de sens.

Après 13 années, tu as dû vivre des moments professionnels très forts. Quels souvenirs resteront gravés en toi ?

Carnot, c’est avant tout la force du collectif et du travail en réseau(x) : une équipe opérationnelle dédiée pour la gestion et l’animation du Carnot, la bienveillance et le professionnalisme des chercheur.e.s de nos laboratoires de recherche et centres techniques, l’engagement de nos tutelles et la confiance de nos partenaires ont contribué au maintien de ce label acquis depuis maintenant 14 ans. Je retiendrai 3 moments forts qui m’ont particulièrement marqué : l’engouement des chercheurs et ingénieurs à participer aux rendez-vous Carnot pour aller nouer de nouveaux partenariats (15 à 20 personnes tous les ans sur un stand pour assurer des rendez-vous d’affaires), la participation aux comités et groupes  d’accélération du C2IME avec un tour de table inédit mis au service des entreprises (les développeurs économiques en ont rêvé, le C2IME l’a fait !) et enfin les témoignages de reconnaissance et d’amitié reçus à l’annonce de mon départ vers la DRARI Grand Est.

En tant que directeur opérationnel, quels chantiers aurais-tu aimé mener plus loin ?

Nous avons toujours été en capacité de mener beaucoup de chantiers de front et réussi à maintenir ce label grâce à une montée en compétences et une professionnalisation de l’ensemble de nos ressources, au sein de l’UMS en charge de la gestion des interfaces pour le Carnot, mais aussi au niveau des composantes scientifiques et technologiques de notre périmètre. Nous devons encore progresser dans le domaine de la qualité, pour améliorer le pilotage de nos actions et mieux répondre aux attentes de nos clients. Je ne verrai pas aboutir la première certification ISO 9001 de notre Carnot pour ses activités de gestion et promotion de la relation partenariale, mais, au vu de l’engagement de la direction du Carnot, je n’ai aucun doute sur son aboutissement.