Chapitre 1

Les Jeux Olympiques et Paralympiques arrivent à grands pas. Découvrez comment le Carnot Icéel s’investit dans cet événement international grâce aux aventures de Victoire, une héroïne de la Grèce antique au destin hors du commun.✨

Victoire et la quête de la main d'Or

Les lauriers de la Victoire

Il était une fois une épopée légendaire, une histoire tissée de bravoure et de détermination. Au cœur de cette aventure se tenait Victoire, une héroïne au destin hors du commun. Courageuse et résolue, elle osa défier les règles imposées en rêvant de participer aux Jeux Olympiques, alors interdits aux femmes. C’était en 780 avant J-C à Olympie.

Victoire en rêvait depuis toute petite, et s’entraînait depuis son plus jeune âge. Mais pour y participer, elle devait se travestir en homme, afin de tromper tous les organisateurs.  De qualification en qualification, l’athlète qui avait utilisé cette méthode finit par atteindre les Jeux Olympique.

Le jour tant attendu arriva, et Victoire, dissimulant son identité sous le voile de l’anonymat masculin, se présenta au stade d’Olympie avec son char et ses quatre chevaux, prête à affronter l’épreuve la plus difficile de sa vie. Son attelage devait parcourir 12 tours de pistes, soit environ 14 000 mètres. Ses concurrents semblaient féroces, mais ne lui faisaient pas peur.

Le départ fut donné, et Victoire s’élança sur la piste. Ses chevaux foulaient le sol avec une force inouïe, portant avec eux l’espoir et la détermination de leur cavalière. Les tours s’enchaînèrent, les terribles concurrents se disputant chaque centimètre de terrain, mais Victoire ne faiblit pas, puisant dans son courage.

À mesure que la course avançait, Victoire repoussait ses limites, dépassant ses adversaires un à un, jusqu’à s’installer en tête de la course. La stupeur et la fierté se lisaient dans les yeux du public, qui l’acclamait. Elle voulait réaliser son rêve. Alors elle y mit toute ses forces, encouragée par le public. Victoire franchit la ligne en première position. Victoire pour Victoire.

Sur le podium, l’héroïne était saluée. Elle reçut les lauriers symboliques.

Pourtant, au moment où la gloire semblait lui tendre les bras, le destin prit un tournant inattendu. Un rival jaloux découvrit son secret bien gardé, révélant au grand jour son identité dissimulée. Victoire, démasquée, se tint fièrement face à l’adversité, prête à affronter les conséquences de ses actes.

Mais c’est alors que les dieux eux-mêmes modifièrent le destin de Victoire. Euphron, le gardien des sports, indigné par la supercherie, fit appel à Némésis, déesse de la colère et de la vengeance. Dans un silence solennel, Némésis scruta l’audacieuse Victoire, décidant de son sort.

La sentence tomba : Victoire serait soumise à une épreuve ultime, une quête épique pour retrouver la légendaire Main d’Or, un artefact en forme de gant disparu depuis des siècles, symbole de pouvoir et de prestige. Si elle réussissait, son parcours serait consacrée par la gloire. Mais en cas d’échec, les portes des Enfers gardées par Hadès s’ouvriraient pour elle, condamnée à servir d’exemple pour ceux et celles qui oseraient braver les règles immuables des dieux.

Face à ce défi titanesque, Victoire accepta sans hésitation, sachant que son destin était entre ses mains. Elle s’élança vers l’horizon, prête à affronter les épreuves et à conquérir sa place dans l’Histoire.

Victoire, une œuvre d'art

L’Institut Jean Lamour, composante du Carnot Icéel, et l’Inria ont travaillé sur une sculpture de l’artiste Stéphane Simon pour le projet In Memory of Us, la beauté du geste, labellisé Olympiade Culturelle pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Ce projet est une œuvre humaniste à dimension universelle qui allie sport, art, culture, éducation, innovations numériques et environnement. Inclusif, collectif, égalitaire, porteur de sens et accessible, il a pour objectif de représenter et de diffuser les valeurs de l’olympisme, d’inciter les publics à pratiquer une activité sportive et à s’ouvrir à une autre forme de vivre-ensemble, plus solidaire, plus tolérante et plus heureuse dans une dynamique de progrès.

La statue contient une signature SAM® (Signature et Authentification des Matériaux) unique permettant de garantir son origine et son authenticité. Cette invention repose sur la mise au point de matériaux complexes à haut niveau de protection, c’est-à-dire contenant une signature d’identification et d’authentification incopiable.

La particularité de ces matériaux est qu’ils contiennent des signatures cristallographiques uniques dont leur nature reste inaltérable, offrant ainsi différents avantages : une signature unique pour un produit ou une série, adaptable aux moyens de fabrication additive existants et assurant une authentification forte.

Prochainement dans Victoire et la quête de la Main d’Or : L’ascension de Victoire