Du verre pour la balistique

À l’origine du projet

C’est une belle histoire qui s’écrit depuis quelques années entre la start-up Pangolin Défense et les composantes du Carnot Icéel. Tout a commencé à la fin des études des dirigeants actuels de la société – Benjamin Delcourt et Clément Saglio -, qui mus par l’envie de développer une technologique de rupture pour la balistique impliquant le matériau verre, se sont tournés vers le Cerfav à Vannes-le-Châtel. Les prémices d’une collaboration partenariale se sont alors dessinées et la start-up Pangolin Défense a fait le choix de s’installer en Région Grand Est pour être à proximité de ses partenaires scientifiques.

Les composantes du Carnot mobilisées

En effet, leurs différents projets d’innovation poussent les dirigeants à collaborer avec le Cerfav mais aussi avec d’autres laboratoires membres du Carnot Icéel, comme l’Institut Jean Lamour (Université de Lorraine – CNRS) qui s’appuie lui-même sur TJFU. C’est ainsi qu’à différentes échelles, le Carnot Icéel est fier de contribuer à la belle histoire entourant le projet des fondateurs de Pangolin Défense.

Qu’il s’agisse d’optimiser la formulation du verre en fonction de ses applications, de mener des études techniques sur les propriétés mécaniques des matériaux Pangolin ou de réaliser des découpes complexes, nos experts travaillent en complémentarité pour offrir aux industriels le meilleur accompagnement R&D. Depuis ses débuts en 2020, la startup Pangolin Défense est remarquée par les acteurs de la défense. Le travail d’innovation, qu’elle mène en interne et avec ses partenaires scientifiques, a d’ailleurs été plusieurs fois récompensé. Aujourd’hui plusieurs produits sont commercialisés par la société. Il s’agit de protections balistiques individuelles, flexibles et plus légères, qui peuvent être utilisées contre les armes de poing ou les fusils d’assaut. La production des équipements Pangolin Défense est entièrement réalisée dans leur usine en Haute-Marne.

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