Canelle Vibert Clement

À l’occasion de la journée internationale de la lutte pour les droits des femmes, nous vous faisons découvrir le portrait de Canelle Vibert Clément, ingénieure d’études à CETELOR. Composante du Carnot Icéel, CETELOR est un plateau technique et centre de ressources ayant pour objectif d’accompagner les entreprises de la filière textile dans leur développement stratégique, technologique et économique.

Comment êtes-vous arrivée dans le milieu de la recherche ?

À la suite d’un bac S SVT, j’ai poursuivi mes études en classes préparatoires BCPST, ou j’ai découvert l’ENSTIB, l’école ou j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur. J’ai mis plusieurs années à trouver ma voie car même en classes préparatoires, je n’étais pas encore sûre de ce que je voulais faire ! Mais le domaine de la recherche, et plus précisément celui des sciences naturelles, m’a toujours attiré. C’est à l’ENSTIB que j’ai vraiment découvert les matériaux fibreux avec le bois, ce qui m’a conforté dans mon choix de parcours. J’ai eu la chance de travailler avec le CETELOR pour mon projet de fin d’études, et quelques mois plus tard, je postulais chez eux.

Quels sont vos missions et vos objectifs au sein de CETELOR ?

Je travaille au sein de l’équipe recherche au CETELOR, et de ce fait, une grande partie de mon travail consiste au montage et suivi de projet : j’aide à mettre en place des projets et définissant leurs objectifs et tâches, je fais le lien avec les différents partenaires du projet tout au long de son déroulé pour mettre en commun les différents résultats, je réalise les comptes rendus, et je réalise également une partie des travaux et manipulations nécessaires, que ce soit dans leur mise en place et leur exécution. Bien évidemment, toutes ces tâches se font en collaboration avec le reste de l’équipe recherche du CETELOR, ainsi qu’avec les différents partenaires de projet.

Notre équipe réalise parfois quelques prestations services ; mes missions pour cette partie sont en général de faire le lien avec le client, ainsi qu’une partie de la rédaction des rapports.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

La diversité ! Même si nous mettons l’accent actuellement sur les fibres naturelles, nous travaillons avec tous matériaux fibreux, qu’il soit naturel, synthétique, ou artificiel. Mes missions sont donc variées, que ce soit dans la forme tel que le montage administratif d’un projet ou la préparation manuelle des fibres pour la fabrication d’un matériau, ou dans le fond. Par exemple les projets précédents traitaient tous de sujets différents, comme du nettoyage textile, des essais de fabrication de masques biosourcés, ou des tests de nouveaux isolants. Je trouve aussi dans mon travail un sens. Pour moi, utiliser les fibres naturelles comme ressources et recycler ce qui existe déjà sur le marché ou revaloriser les déchets est une des meilleures solutions aux enjeux entourant l’environnement. C’est d’ailleurs ce qui est le sujet de nos recherches actuellement, De plus, je suis dans une équipe ou je me sens bien, ce qui est toujours un plus dans son travail.

Quelle(s) femme(s) inspirante(s) admirez-vous ?

Les premières personnes qui me viennent à l’esprit sont mes professeures, que ce soit en classe préparatoire et en école d’ingénieur. Toutes ont réussi à me transmettre leur savoir avec patience et passion. Je pense également à toutes ces femmes s’impliquant dans des organisations promouvant l’inclusion et l’égalité des femmes dans toutes les strates de la société. Il y en a trop pour les citer, mais pour moi, ce sont elles qui font avancer les choses.

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