Portrait croisé : faites la rencontre de Dorra Ibrahim et Paul Krasy

L’équipe du développement partenarial s’agrandit ! 

Découvrez le portrait croisé de Dorra Ibrahim et Paul Krasy, qui ont rejoint le Carnot Icéel grâce au Programme Ingénieur Transfert du CNRS au cours des dernières semaines et qui seront présents sur les salons de l’automne.

Votre profession en 3 mots

Le premier mot qui nous vient à l’esprit c’est “opportunité”. Notre métier c’est d’aller à la rencontre des entreprises et des industriels, ce qui nous permet chaque semaine de découvrir des demandes et des problématiques de tout secteur confondu. On va également à la rencontre des chercheurs et chercheuses de nos composantes qui nous présentent leurs travaux de recherche. Ça représente des possibilités de promouvoir l’innovation et la science.

On peut donc en venir au deuxième mot qui est “prospection”. Mais avant de prospecter on doit bien veiller à maîtriser et comprendre le produit et ce que l’on promeut. Ça demande des connaissances R&D qui peuvent être complexes. On ne se limite pas à de simples techniques commerciales.

Mais heureusement qu’on est complémentaires dans l’équipe : Catherine pour le côté commercial, Dorra pour le côté technique, et Paul pour le côté juridique.

Et le troisième mot serait “challenge”. Pour ce métier et cet environnement, il faut être positif et avoir de la persévérance car on a tout de même pour objectif de promouvoir la recherche publique française, et de satisfaire toutes les parties prenantes.

Paul : c’est encore plus challengeant avec le fait que je sois en 50/50 au CNRS et au Carnot. Et l’aspect positif est assez contradictoire car mes missions de juriste m’obligent à imaginer et anticiper le pire et penser à tous les potentiels aspects négatifs d’un contrat. Il faut donc aller de l’avant et ne pas se reposer sur ses lauriers.

Quelles sont vos ambitions au sein du Carnot

Dorra : J’adore la science depuis toute petite. Donc la promouvoir et en quelques sortes la vendre c’est une belle ambition. Je fais de ma passion mon métier.

Ma première motivation c’est d’évoluer dans ce métier et de développer le réseau. J’ai une to do list de défis que je coche au fur et à mesure. Mon principal défi c’est de comprendre les stratégies commerciales qui ne font pas parti de mes compétences de base, afin d’atteindre la prospection efficace pour proposer des solutions innovantes.

Dorra et Paul : On mentionnait notre complémentarité tout à l’heure, elle nous permet d’envisager tous les aspects d’une négociation dans le but de trouver un accord mutuel, un terrain d’entente bénéfique pour les deux parties.

Avec l’arrivée de Paul dans l’équipe, on devient flexibles et on peut faire preuve de souplesse.

Paul : Je fais la distinction entre mes ambitions par rapport à la structure, et mes ambitions personnelles, qui me sont propres.

J’avais d’abord commencé un cursus scientifique avant de m’orienter vers le droit. Donc le fait de travailler au CNRS et au Carnot, c’est aussi travailler dans les sciences mais avec une autre approche.

J’ai donc pour ambition, à travers mes missions au Carnot, de promouvoir la recherche publique française et de développer l’activité de nos composantes. Par conséquent, l’objectif c’est d’aider les entreprises et l’économie française à atteindre des résultats, toujours avec ce défi de transition écologique derrière. Donc pour moi le Carnot est dans cette démarche et répond à ces attentes.

Et par rapport à mes ambitions personnelles, j’aimerais développer des compétences qui sont aussi différentes que complémentaires. Je suis assez curieux et touche à tout, donc l’idée c’est de comprendre comment fonctionne l’écosystème, peu importe le domaine dans lequel je souhaite évoluer.

Dorra, si tu pouvais être quelqu'un d'autre le temps d'une journée, qui aimerais-tu être ?

Mon plus grand rêve est d’écrire un livre, qui serait adapté au cinéma. Et j’aimerais évidemment incarner le rôle principal. Donc si je pouvais être quelqu’un d’autre pour une journée je serai une actrice qui se prépare à marcher sur le tapis rouge. Ce n’est pas le fait d’être célèbre qui m’intéresse. C’est de proposer quelque chose à la société et que ça puisse servir aux autres. Je ne souhaite pas être sous les caméras mais plutôt que mon chef d’œuvre y soit.

J’ai fait du théâtre et j’aime beaucoup lire. Mon livre de chevet en ce moment c’est “Devenir super-conscient” de Joe Dispenza. Il mélange spiritualité et science du corps et montre comment s’entraîner à contrôler ton présent avec des exercices de respiration et de méditation, et donc à contrôler ton futur.

C’est cette idée d’accompagner et d’offrir quelque chose aux autres qui m’intéresse.

Paul, peux-tu révéler quelque chose sur toi qui ne se trouve pas dans ton CV ?

Au delà du fait que ça soit quelque chose qui ne se trouve pas sur mon CV c’est aussi mon rêve. Ça serait de tout plaquer pour ouvrir une galerie d’art, à plus long terme bien sûr.

Je préfère admirer les œuvres, essayer de les comprendre et les présenter plutôt que d’en faire. Et ce que je préfère c’est la croisée des arts. Un exemple basique, mais c’est le plus représentatif, serait de mélanger danse et musique. C’est combiner sens et émotions au sein d’une même oeuvre qui m’anime.