Afin qu’elles puissent occuper la place qui leur est promise dans la transition écologique, les technologies de valorisation de la biomasse et des combustibles solides de récupération (CSR) doivent être parfaitement maitrisées. De tels développements industriels impliquent la connaissance rationnelle des coûts de fonctionnement des équipements, ces derniers étant significativement impactés par les opérations de maintenance associées à la corrosion des structures métalliques.
Un des principaux verrous limitant le déploiement de procédés industriels de gazéification ou de combustion à large échelle réside dans la durée de vie limitée des matériaux métalliques de structure classiquement mis en œuvre. Les cendres et les espèces gazeuses produites peuvent en effet s’avérer particulièrement corrosives, notamment dans le cas de valorisation de déchets riches en chlore, souffre, azote et / ou en métaux lourds.
La démarche R&D mise en œuvre consiste dans un premier temps à sélectionner et à fabriquer les matériaux d’essais. Deux stratégies sont suivies :
Qu’il s’agisse des alliages commerciaux ou des substrats revêtus par un procédé type « slurry », les analyses post-mortem correspondant aux différentes conditions opératoires permettent d’orienter les stratégies matériaux les plus adaptées face aux atmosphères agressives testées. Les données récoltées constituent de précieux points de repère pour les acteurs de l’énergie dans le cadre d’études technico-économiques de développement de procédés industriels.
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