METAGAZ

Vers l’accroissement des durées de vie des équipements industriels de traitement des déchets pour les procédés de combustion et de gazéification.

Le besoin initial

Afin qu’elles puissent occuper la place qui leur est promise dans la transition écologique, les technologies de valorisation de la biomasse et des combustibles solides de récupération (CSR) doivent être parfaitement maitrisées. De tels développements industriels impliquent la connaissance rationnelle des coûts de fonctionnement des équipements, ces derniers étant significativement impactés par les opérations de maintenance associées à la corrosion des structures métalliques.

Le verrou à lever

Un des principaux verrous limitant le déploiement de procédés industriels de gazéification ou de combustion à large échelle réside dans la durée de vie limitée des matériaux métalliques de structure classiquement mis en œuvre. Les cendres et les espèces gazeuses produites peuvent en effet s’avérer particulièrement corrosives, notamment dans le cas de valorisation de déchets riches en chlore, souffre, azote et / ou en métaux lourds.

Les moyens R&D mis en oeuvre

La démarche R&D mise en œuvre consiste dans un premier temps à sélectionner et à fabriquer les matériaux d’essais. Deux stratégies sont suivies :

  • Utiliser des alliages commerciaux, dont les compositions chimiques présentent potentiellement des résistances élevées face aux atmosphères des procédés de gazéification / combustion
  • Déposer en surface de substrats intrinsèquement moins résistants des revêtements protecteurs. En parallèle, les environnements corrosifs représentatifs sont générés, étudiés, et mis en œuvre pour réaliser des essais de dégradations. Des analyses post-mortem sont ensuite réalisées pour identifier les modes de dégradation des différents matériaux.

Les perspectives de partenariats

Qu’il s’agisse des alliages commerciaux ou des substrats revêtus par un procédé type « slurry », les analyses post-mortem correspondant aux différentes conditions opératoires permettent d’orienter les stratégies matériaux les plus adaptées face aux atmosphères agressives testées. Les données récoltées constituent de précieux points de repère pour les acteurs de l’énergie dans le cadre d’études technico-économiques de développement de procédés industriels.