Thymo
Développer un procédé à faible impact environnemental, économe en énergie, permettant la valorisation des métaux et de la partie « polymère » de la carte
Abondement 2020
Le besoin initial
Pour développer le procédé, il était nécessaire de partir d’une quantité significative de cartes électroniques afin d’avoir une matière première réaliste. Pour cela, une collecte de 10000 téléphones a été lancée auprès du grand public. La communication autour du projet THYMO (articles dans l’Est Républicain et Les Echos, interviews radio sur RTL et Magnum, reportages sur France 3 Grand Est) a permis à ce jour de collecter environ 17000 téléphones, ce qui représente entre 250 et 300 kg de cartes électroniques.
Le verrou à lever
- Faisabilité de la fragmentation sélective des cartes électroniques par érosion mécanique en voie sèche
- Faisabilité de la séparation physique, à faible dispersion, des métaux et plastiques par la technique de jet fluide cryogénique N2
- Effet de la fragmentation par choc électrique sur des produits présentant une très forte différence de conduction électrique et /ou des matériaux revêtus de métal
- Possibilité de produire des métaux de pureté suffisante en éliminant les éléments indésirables
Les moyens R&D mis en oeuvre
Le projet THYMO utilise les moyens matériels et humains de quatre partenaires.
Moyens matériels :
- CRITT TJFU : unité de tri et analyse dimensionnelle des téléphones pour alimenter la base de données numérique, unité de déconstruction manuelle et automatique par découpe au jet d’eau, unité de broyage cryogénique par jet d’azote liquide
- GeoRessources : broyeur à marteaux, broyeur Sellfrag, méthodes classiques de tri physique (tri magnétique, tri à courant de Foucault, tri densimétrique), réacteur pilote de lixiviation, fours…
- IJL : réacteur de lixiviation, de précipitation et d’électrolyse
- LRGP: réacteur pilote de précipitation
À cela s’ajoutent tous les moyens analytiques des différentes équipes : microscope optique, ICP-AES, MEB, DRX, SFX, ATG-
DSC, granulomètre laser…).
Moyens humains : 4 enseignants-chercheurs, 1 Directeur de Recherche CNRS, 6 Ingénieurs de Recherche, 2 Ingénieurs d’Etude et 1 technicien. Ces moyens sont complétés par le recrutement de stagiaires (DUT, M1 et M2) ainsi que par le recrutement d’un(e) doctorant(e) à l’IJL.
Les perspectives de partenariats
Partenaires amont pouvant assurer un approvisionnement pérenne en téléphones portables usagés: Orange et Envie 2E Occitanie.
Partenaire industriel capable d’industrialiser tout ou partie du procédé : TND avec sa future usine Sanou Koura à Donchery (08).
