Mikaël Pietras, ingénieur d’affaires du Carnot Icéel, a rejoint l’équipe fin novembre. Découvrez son parcours et ses ambitions pour le Carnot en 3 questions :

Quel est votre rôle et quels sont vos challenges au sein du Carnot ?

Mon rôle d’ingénieur d’affaires (ingénieur-transfert CNRS) vise à développer l’activité partenariale entre les entreprises et les unités de recherche sous tutelle du CNRS. Je suis en particulier chargé de renforcer les actions de valorisation et d’innovation menées au sein des laboratoires dans le domaine des géosciences. L’un des challenges est de mettre en valeur les savoir-faire d’excellence de la recherche française.

J’aurais à cœur d’être un des maillons de la chaîne de développement de l’innovation, au service des entreprises. Je favoriserai les nouvelles collaborations, tout en maintenant des liens étroits avec les partenariats historiques.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel et dire ce qui vous a amené à postuler au Carnot ?

Mes premiers pas dans le monde du travail m’ont conduit dans le domaine des sites et des sols pollués. Par la suite, en participant à l’amélioration de la qualité de la production chez VICAT, j’ai pu découvrir la complexité des exigences de production, tant techniques que réglementaires. J’ai eu l’opportunité de monter en compétences au sein du groupe en tant que responsable qualité environnement. La connaissance du secteur des ressources minérales et de l’industrie extractive m’a permis d’avoir une vision d’ensemble d’une chaine de production. L’influence du « green » dans une période de tension énergétique est un levier d’innovation important.

En 2006 j’ai rejoint l’expert minier de l’état GEODERIS. Les missions confiées ont été très variées et impliquaient une vision pluridisciplinaire de la gestion après-mine, dans le volet de prévention et gestion des risques géotechniques et environnementaux.

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) m’a permis de valoriser mon savoir-faire au sein du Département Prévention et Sécurité Minière (DPSM), par la réalisation de travaux d’optimisation dans le cadre de la gestion d’anciens sites miniers salifères.

Mes valeurs, ainsi que ma volonté de servir l’intérêt commun sont en parfait accord avec la notion de service publique et celle du Carnot. Je suis intimement convaincu de la nécessité d’accélérer le transfert et la valorisation de la recherche publique, afin de répondre au besoin de transition écologique des entreprises.

Vous êtes passionné de l’univers des jeux de société. Si vous deviez comparer cet univers à votre prise de poste au Carnot, que diriez-vous ?

Pour moi, le jeu représente un espace de liberté et de convivialité. C’est un formidable vecteur de partage et un essentiel à mon équilibre. Le jeu de société a également bien des vertus. Il peut avoir bien des applications dans le monde de l’entreprise : team building, apprentissage, développement des compétences et connaissances.

Le monde ludique s‘adapte aux besoins des joueurs en proposant de plus en plus de jeux collaboratifs. Cela correspond également aux évolutions des politiques d’entreprise, qui développent d’autres formes de management. Selon moi, dans le jeu comme dans le monde professionnel, il faut communiquer et s’appuyer sur les ressources de l’équipe, pour atteindre un objectif commun.