
Le Carnot Icéel sera présent au Plant Based Summit les 13 et 14 juin 2023 au Grand Palais de Lille, stand D7. Cet événement international est un incontournable pour les acteurs de la bioéconomie et de la chimie biosourcée et met en avant les solutions à la construction d’une économie durable pour l’avenir. Le Carnot Icéel pourra mettre en avant l’expertise et les compétences de ses composantes face aux 700 décideur·euses de haut niveau dans le public et le privé.
Le Carnot Icéel exposera son champ d’action aux côtés des Carnot I2C, Carnot 3BCAR et Carnot Polynat. Ensemble, ils mettront en commun les compétences de leurs structures de recherches afin de répondre aux verrous technologiques auxquels sont confrontés les industriels.
Plant Based Summit constituera une nouvelle occasion de mettre en avant la force du plus grand réseau de R&D au service de l’innovation des industriels.
Le Carnot Icéel est spécialisé dans la recherche et le développement de procédés chimiques et biotechnologiques pour la valorisation de la biomasse, l’un des principaux piliers de la bioéconomie. Les compétences principales de ses composantes en bioéconomie comprennent notamment :
L’équipe du Carnot Icéel travaille en étroite collaboration avec les acteurs industriels pour répondre à leurs besoins spécifiques en matière de bioéconomie et leur proposer des solutions innovantes et compétitives.
L’objectif est de mettre au point des poudres de bois directement formables à chaud avec les technologies traditionnelles de la plasturgie ne présentant pas les problèmes d’interfaces entre la matrice lignocellulosique et la matrice thermoplastique souvent rencontrés pour les composites bois/thermoplastiques. Ces produits ont pour vocation d’offrir des alternatives plus respectueuses de l’environnement que les plastiques d’origine pétro-sourcée.
Jusqu’à maintenant, le chanvre est valorisé pour ses fibres de qualité mais de nombreuses molécules d’intérêt pourraient être extraites pour une valorisation économique, dans les secteurs cosmétique et alimentaire ainsi que dans le domaine énergétique. Ce projet s’inscrit donc dans une démarche « zéro déchet », notamment par la valorisation de toutes les fractions de la ressource végétale.
Le procédé imaginé par le consortium de chercheurs pourrait être intégré dans un projet de bioraffinerie, générant de nombreux sous-produits – écorces, lignine – qui seraient ainsi traités et valorisés. Le déploiement de bioraffineries ligno-cellulosiques constitue un objectif stratégique clairement identifié aux niveaux national et régional.
Le challenge est de développer ces composites ignifugés 100% vert issus de la valorisation de bioressources comme produits à forte valeur ajoutée pour des marchés tel que celui du transport, où les cahiers des charges sont exigeants en termes de propriétés mécaniques, thermiques, anti-feu, et de durabilité, sans investir dans de nouveaux moyens de production.